AlgmarBIO, projet pluriannuel multipartenaires dont l’objectif général était la structuration de la filière “Algues marines” Bio bretonne.
Coordonné par Inter Bio Bretagne, devenu fin 2013 Initiative Bio Bretagne, il comprennait différents axes de travail : récolte des algues (Récolte des algues de rives – guide de bonnes pratiques et formation des professionnels), structuration de la filière, réglementation, recherche, communication. La Chambre Syndicale a porté le volet 2 “Algues et Qualité des eaux” de ce projet, volet démarré en 2012 et qui s’est achevé en décembre 2014.
La plupart des zones de récolte d’algues est située en dehors des zones classées au titre de la conchyliculture.
Cette étude était nécessaire à la reconnaissance de l’équivalent de la classification des zones conchylicoles, indicateur établi par le règlement européen pour juger de la qualité sanitaire des eaux où sont récoltées les algues Bio, et ce dans l’attente d’une refonte du règlement européen Bio.
Ce projet fut cofinancé par le FEP (Fonds Européen pour la Pêche), FranceAgriMer, la Région Bretagne, le Conseil Général du Finistère et la Chambre Syndicale des Algues et Végétaux Marins.
L’ensemble des travaux co-financés effectués entre 2012 et 2014, soumis à l’expertise de l’Ifremer, a permis d’obtenir le label Bio pour les algues récoltées dans les secteurs étudiés et de confirmer la bonne qualité des eaux au niveau des différents points de prélèvements.
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Le programme Défi Algues Bio (2021-2023) avait pour objectif de pérenniser l’accès au label Bio pour les entreprises de récolte d’algue de rive bretonnes. Plusieurs axes ont été développés :
Pour remédier à cette situation, le CRPMEM et l’ensemble des professionnels de la récolte ont fait le choix de mettre en place une cotisation obligatoire pour l’ensemble des entreprises de récolte de 180 € par an afin de financer ces analyses dont le CRPMEM coordonne désormais la réalisation. Cela démontre un engagement fort des entreprises de récolte bretonnes qui supportent désormais entièrement ce coût. Cela permet également d’afficher une meilleure traçabilité pour l’ensemble des entreprises bretonnes.
Ce travail a été financé par FRANCE RELANCE (Source CRPMEM)